J – 1 MOIS POUR LA DIXIÈME !

, , | avril 9, 2019 2:05 | Publié par

Dernière ligne droite pour les équipages et les organisateurs de la 10e édition des Voiles de St. Barth Richard Mille dont le coup d’envoi sera donné le 14 avril dans les eaux transparentes de l’île française des Antilles.

Plus de 1000 marins et équipiers sont attendus dans le port de Gustavia et aux alentours pour fêter comme il se doit cette édition anniversaire, un rendez-vous auquel seront notamment présents Roland Jourdain, Jean-Pierre Dick, Terry Hutchinson, Pierre Casiraghi ou Alexia Barrier. L’épreuve – ouverte aux Maxis, aux Spinnakers, aux Multicoques et aux Melges 24 – promet de belles empoignades et du grand spectacle sur l’eau, avec un certain nombre de nouveautés comme le passage à la jauge IRC pour les Maxis, et quelques moments magiques à terre pour toujours plus de plaisir, une notion fondamentale pour les organisateurs.

Satisfaire le plus grand nombre

Pour accompagner la montée en puissance de l’événement, François Tolède et Luc Poupon les organisateurs ont acté le passage de la jauge CSA (Caribbean Sailing Association) à la jauge IRC pour les Maxis, une jauge de course internationale reconnue par World Sailing, Fédération internationale de voile, créée en 2000 à partir du Channel Handicap System. « Nous répondons ainsi à la demande d’un certain nombre de concurrents. L’IRC est utilisé pour un grand nombre de courses et de régates partout dans le monde, telles que La Giraglia, la Cowes Week, la Fastnet Race, Les Voiles de Saint-Tropez, l’ARC (Atlantic Rally for Cruisers), la Middle Sea Race, la Sydney Hobart Race et bien d’autres. Cela permet d’harmoniser les Voiles de St Barth Richard Mille avec les autres courses des calendriers des différentes séries, comme par exemple celui des Maxi 72 », note Luc Poupon, rappelant par ailleurs qu’en 2018, près de 7 000 bateaux dans plus de 30 pays ont détenu des certificats IRC et que plus de 44 000 bateaux ont régaté avec cette jauge depuis son origine. Le Directeur de course se réjouit en ce sens d’accueillir de très nombreux nouveaux équipages cette année, à l’image de Fling 16, le Botin 56 d’Irvine Laidlaw mis à l’eau en octobre dernier à Valence (Espagne) et vu pour la première fois en course sur la St Maarten Heineken Regatta il y a une dizaine de jours, mais aussi d’Arara, le Black Pepper Code 2 de Tim Gollin, The Kid, le JPK54 que skippera Jean-Pierre Dick, double vainqueur de la Barcelona World Race et quadruple vainqueur de la Transat Jacques Vabre en IMOCA, Ambersail 2, le VOR65 (ex Team CSA) emmené par Rokas Milevicius, seul Lithuanien à avoir, à ce jour, participé à la Volvo Ocean Race (en 2014-2015 à bord de Team Brunel) ou Chim Chim, le Gunboat 62 de John Gallagher, récent vainqueur de la Caribbean RORC 600 en multicoque.

Des « petits » nouveaux à la pelle, mais pas que…

Les nouveaux arrivants retrouveront évidemment un grand nombre d’habitués des eaux de Saint-Barth, à commencer par cinq des sept vainqueurs en titre : Windfall en Maxi 2, Ventarron en CSA 2, Crédit Mutuel – PTO en CSA 3, Flow en OMA et Guyader Gastronomie en IMRR skippé par Christian Guyader. « Proteus, vainqueur des trois dernières éditions en Maxi 1, était attendu également mais il a malheureusement démâté avant la Caribbean 600 en février dernier. Il a ainsi rejoint Palma de Majorque et ne sera finalement pas parmi nous cette année », déplore Luc Poupon qui se satisfait néanmoins de recevoir de nombreux équipages ayant, eux aussi, contribué à la belle histoire des Voiles de St. Barth Richard Mille depuis leur création en 2010, tels que celui de La French Tech Rennes St-Malo skippé par Gilles Lamiré, actuel détenteur du Richard Mille Record Trophy en multicoque avec un chrono de 3 heures, 27 minutes et 24 secondes, ou encore celui de Sojana mené par Sir Peter Harrison et constitué, entre autres de Pete Cumming, vainqueur des Extreme Sailing Series et double vainqueur du Rolex Maxi World, ou de la navigatrice Alexia Barrier, actuellement en préparation du Vendée Globe 2020-2021. « Cette année sera ma 4e participation aux Voiles à bord de Sojana, un bateau sur lequel j’ai la chance de régater au côté de marins d’exception, acteurs notamment de la Volvo Ocean Race ou de l’America’s Cup. C’est à chaque fois une sorte de sas de décompression dans mon calendrier toujours bien chargé et un vrai bonheur de courir à Saint-Barth qui reste assurément mon île favorite, avec plein de bons souvenirs parmi lesquels ma 3e place dans la Transat AG2R La Mondiale 2014. C’est toujours très relax et très sympa », assure la navigatrice du projet 4 My Planet qui sait que pour cette 10e édition, la convivialité à terre et les matches sur l’eau auront forcément une saveur unique. Une saveur comme seule Saint-Barth sait en offrir.